Ca permet par exemple d'éviter de parler des problèmes de la France, ceux que l'on avait avant "la crise"...
L'augmentation planifiée du déficit budgétaire...
Par exemple, on a bien oublié de dire que la détérioration du commerce extérieur... coïncide bizarrement avec l'arrivée en vitesse de croisière de notre président de petite taille...
On a oublié aussi de nous dire que les grandes entreprises françaises composent leurs bénéfices sur les subsides de l'Etat (les emplois aidés, au smic dédouanés d'impôt, de charges, voir même remboursés etc...) tandis que notre jeunesse sort diplomée des écoles mais ne trouve alors pas de travail en rapport avec son niveau de qualification
On a oublié que l'instabilité causée par la méthode sarkozy-ump ralentit le business... lorsque la mer est grosse, certains bateaux ne sortent plus, et ceux qui sortent prennent moins de risques...
On a oublié de nous dire que le nouveau code du travail crée des emplois instables, mal payés, et que donc en conséquence, les salariés ne sont plus motivés, travaillent moins vite, moins bien, génèrent des coûts "de vengeance", et qu'en conséquence, la qualité de la production s'en ressent, et par la même la compétitivité des entreprises. La "revalorisation du travail" a conduit à sa dévalorisation...
Et ça, ce n'est pas la politique d'un pays développé...
Pendant ce temps on ne parle plus des dépenses des élus qui explosent (voir les journaux qui ont fait état de ces choses) alors que l'état n'a plus d'argent...
Pendant ce temps, on en profite pour nous présenter comme solution à la crise, des opérations "de restructuration" fomentées avant la crise, dont le but n'est que de dégager des bénéfices non pas sur la facturation aux clients mais sur le dos des salariés...
Pendant ce temps, on lève de nouveaux impôts... alors que la France est réputée sur toute la planète et depuis des décennies pour son taux d'imposition élevé...
La loi présentée comme "modernisation de l'économie" est en fait un retour à des principes de...1850... comme le travail dominical par exemple...
Pendant ce temps, on ne parle pas de toutes ces mesures qui ne font que jeter plus de monde sur le marché du travail, alors qu'aucune nouvelle activité n'est créée : l'emploi forcé des séniors, l'allongement du temps de cotisation, le droit de faire travailler des jeunes de 14 ans en formation professionnelle, la suppression des fonctionnaires...
Pendant ce temps on ne parle pas du démantèlement du service public, pourtant c'est la base du développement de l'économie d'un pays : voies de communication, chemin de fer, aviation, téléphonie, sécurité, école, ministères, préfectures, service des eaux etc...
Bref, pendant ce temps on ne nous parle pas des choses qui ne font qu'aggraver tout ce qui nous a mis sur le chemin de la ruine, certes aux grands bénéfices de certains.
Pendant ce temps, on nous présente le fait de mettre l'Etat en situation de surrendettement (les 360 milliards) comme une solution, alors qu'il faudra plusieurs dixaines d'années pour rembourser... ou alors déclarer l'Etat en faillite... à la place des banques privées qui doivent bien rigoler en ce moment...
Comme nous sommes pour le moment encore une démocratie (enfin, sur le papier), je ne comprends pas pourquoi c'est la loi de quelques uns qui semble prévaloir sur l'intérêt de l'énorme majorité, à savoir "les classes moyennes" autre mot pour désigner ce qu'un certain Marx appelait "les prolétaires".